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Ismael Benallal

ENG/FR

Ismaël’s pictorial work is rooted primarily in the notion of appearance — that of his sole subject, the human face. He replays, in a contemporary way, the myth of Narcissus marveling at his reflection in the water — except that, for Ismaël, the water is murky, and wonder gives way to bewilderment and questioning.


His is an introspective, singular, and expressive painting, one that chooses to doubt rather than affirm, to question rather than dictate. For there is nothing true in painting. And yet, not everything in it is illusion. Ismaël embraces the contradictions of his medium and focuses not on the likeness of his subject but on its emergence. If there is nothing true in painting, there can still be rightness in it. Ismaël takes the side of verisimilitude.

In doing so, he thwarts the notion of realism, plays with mimesis, and confronts his subject through the most abstract dimension of seeing oneself in a shifting watery surface. But what one contemplates in Ismaël’s paintings lies beneath humanity itself.

The gazing subject disappears, leaving only the organ of vision — eyes looking at eyes. As in a reflection.


Except that, unlike a reflection that resists the gaze, painting absorbs it. The image is only the surface, the threshold to what painting truly is — the portal separating reality, its representation, and its feeling. The arduous layering that Ismaël develops invites us to dive into a pictorial tunnel, carrying viewers through physical as well as metaphysical meanderings. One emerges electrified, struck by something one had never truly seen before.





Le travail pictural d'Ismaël se fonde principalement sur la notion d’apparition. Celle de son sujet unique, le visage humain. Il rejoue d’une manière contemporaine le mythe de Narcisse s’émerveillant de voir son reflet dans l’eau, à ceci près que pour Ismaël l’eau est trouble et que l'émerveillement laisse place à la stupeur et à l’interrogation.


C’est une peinture introspective, singulière et expressive qui se permet de douter plutôt que d’affirmer, de questionner plutôt que de dicter. Car il n’y a rien de vrai dans la peinture. Pourtant tout n’y est pas qu’illusion. Ismael embrasse les contradictions de son médium et se concentre, non pas sur la ressemblance de son sujet mais sur son émergence. S’il n’y a rien de vrai dans la peinture, on peut tout de même y trouver de la justesse. Ismael prend le parti de la vraisemblance.


Il déjoue ainsi la notion de réalisme, se joue du mimétisme pour se confronter à son sujet dans ce qu’a de plus abstrait le fait de se regarder dans une surface d’eau mouvante. Mais c’est en deçà de l’humanité que l’on regarde quand on regarde les peintures d’Ismael.

Le sujet regardant disparaît pour ne laisser place qu’à l’organe de la vision, des yeux regardent des yeux. Comme dans un reflet.


Sauf qu’à l’inverse du reflet contre lequel bute le regard, la peinture l’absorbe. L’image n’est que la surface, la porte vers ce qu’est profondément la peinture, le portail qui sépare le réel, sa représentation et son sentiment. Le travail acharné de strates que déploie Ismaël amène à se plonger dans un tunnel pictural qui emporte les spectateurices dans des méandres autant physiques que métaphysiques. On en ressort électrifié par quelque chose qu’on n’avait encore jamais vraiment observé.

Ismael Benallal
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